AMBASSADE DE TURQUIE SERVICE DE LA CULTURE ET DE L’INFORMATION

La culture et l'art

La culture et l’art turc: d’hier à aujourd’hui

 

La danse:

 

La Turquie se singularise par une riche tradition de danses folkloriques qui affichent une grande diversité et originalité en fonction des régions dont elles proviennent.

 

Le folklore a exercé une influence considérable sur le ballet, genre qui fut importé d’Europe et de Russie et qui, par la suite, fut institutionnalisé, en même temps que les autres arts, pendant la période de la république.

 

La Musique:

 

La musique turque, avec le développement de la culture du Palais, a évolué de ses bases folkloriques en direction d’une musique que l’on pourrait qualifier de classique. La musique classique turque, appelée également en Turquie “Türk Sanat Müziği” et dont les instruments principaux sont le Tambur, le Ney et le Kanun, occupe une place importante dans la tradition musicale nationale.

 

La musique folklorique, s’est développée pendant des siècles dans les régions rurales de la Turquie. La musique religieuse (turque), dont l’exemple le plus abouti est la musique soufie (mevlevi) et qui est généralement interprétée sous forme de chants, est riche d’une tradition multiséculaire.

 

C’est grâce aux cérémonies organisées au Palais (à la cour), par des orchestres européens invitées, que les Turcs firent connaissance avec la musique classique occidentale.

 

Le théâtre et le cinéma:

 

On considère que le théâtre turc est né avec Hacivat et Karagöz, théâtre d’ombres qui peut être appréhendé comme un mélange entre la farce moralisatrice représentée par Punch et Judy et le comique grossier de Laurel et Hardy. Par la suite, l’art théâtral a poursuivi son développement avec des pièces perpétuant la tradition orale, interprétées principalement par des hommes et mises en scène dans des lieux ouverts au public comme les cafés et les parcs.

 

Atatürk a accordé beaucoup d’importance à l’art, a fermement soutenu le théâtre, la musique et le ballet et a encouragé la création d’institutions artistiques. De nos jours, la Turquie peut s’enorgueillir de son théâtre professionnel, de son ballet et de son opéra, ainsi que de son industrie cinématographique en plein développement.

 

Tout au long de l’année, de nombreux festivals d’arts visuels sont organisés en Turquie, parmi lesquels le festival du film international d’Istanbul et le festival du film d’Antalya, manifestations qui jouissent d’une grande reconnaissance internationale.

 

Les beaux-arts:

 

Jusqu’au 18ème siècle, en Turquie, l’art pictural, s’exprimait sous la forme de la miniature et principalement de l’illustration de manuscrits. Les nouvelles tendances apparues au 18ème siècle, firent glisser le centre d’intérêt vers la peinture à l’huile, dont les premiers exemples furent constitués par les peintures murales. Avec le temps, dans les villes, les expositions de peinture se multiplièrent et un nombre de personnes se tourna vers l’acquisition de peintures. De plus, les banques et les sociétés privées commencèrent à investir dans le secteur de l’art.

 

La littérature :

 

Depuis un passé très ancien, la littérature, qui offre le reflet du passé, des légendes, du mysticisme du peuple turc et des changements politiques et sociaux qui, au cours de sa longue histoire, influencèrent le destin des territoires où il s’enracina, fait partie intégrante de la société turque. Pendant l’époque ottomane, c’est la poésie qui constitue le genre littéraire prédominant. Les thèmes principaux des œuvres écrites en turc d’Anatolie ou en dialecte ottoman sont l’amour et la beauté. La littérature courtoise ottomane était fortement influencée par la culture persane et sa langue d’écriture était constituée d’un mélange d’Arabe, de Turc et de Persan. A la différence de ce qui se passait à la cour, en Anatolie, la littérature populaire “folklorique”, dans laquelle des troubadours exprimaient, dans un turc simple, leur dévotion à la nature, à l’amour et à Dieu, prévalait.

 

A l’entame du 20ème siècle, la langue littéraire se simplifia et l’on vit apparaître des thèmes plus politiques ou sociaux.

 

En 2006, le prix Nobel de littérature fut attribué à l’écrivain Orhan Pamuk qui «parti à la recherche de l’âme de sa ville natale, a découvert de nouveaux symboles figurant les déchirements et les rapprochements entre les cultures».